Peindre à l’aquarelle en extérieur: les 6 peurs les plus courantes chez les débutants et comment les surmonter.

Si tu lis cet article, c’est que tu as sans doute envie de sortir et de peindre en extérieur et c’est génial.

Elle permet de créer des œuvres d’art qui capturent l’essence de la nature et des paysages.

En sortant de ton espace de travail habituel, tu vas pouvoir peuvent découvrir de nouveaux sujets, des textures et des couleurs qui stimulent ta créativité.

L’objectif de cet article est que tu comprennes ce qui va se passer en comment tu peux t’en amuser. Parce que je suis passée par là.

La première peur concerne le matériel.

Tu as l’habitude de dessiner ou peindre chez toi, au calme avec un espace réservé plus ou moins grand et s’il te manque quelque chose, tu l’as à disposition . Hors là, tu vas devoir prendre tout ton matériel. Et je parle du matériel indispensable et non pas du matériel que tu auras envie d’emmener au cas où.

A ce sujet, as tu pensé à télécharger ton guide OFFERT « choisir le bon matériel pour débuter l’aquarelle ? Si tu n’as pas encore eu le temps, clique ici

La seconde peur : Ne pas savoir par où commencer.

En peignant en extérieur, tu peux se sentir dépassés par le choix des sujets, des couleurs et des techniques à utiliser.

Imagine toi, assis(e) sur un banc devant un lac entouré d’arbres avec les reflets des arbres dans l’eau, tu vas peut être te demander comment dessiner l’eau, comment rendre les arbres et les reflets de l’eau ?

La peinture à l’aquarelle en extérieur nécessite de la rapidité d’exécution donc si tu n’est pas à l’aise avec toutes les techniques, tu pourras te sentir dépassé.

A ce sujet, il peut être intéressant que tu apprennes toutes les techniques avec le programme « Débuter l’aquarelle Facilement en cliquant ici, t’entraîner et ensuite peindre en extérieur pour te faire plaisir et explorer ta créativité.

La troisième peur : ne pas capturer l’essence du paysage.

La peur de ne pas réussir à capturer l’essence du paysage : Tu peux avoir l’impression de ne pas être en mesure de capturer la beauté et la complexité de la nature dans leur peinture. soit par stress, soit par envie de perfection.

Donc si c’est ton cas, lis vite la suite.

La quatrième peur : celle de faire des erreurs.

La majorité des débutants en aquarelle peuvent avoir peur de faire des erreurs et de gâcher leur peinture et donc de dépenser de l’argent pour rien. Ce n’est pas parce que tu es en exterieur que tu dois être la recherche du dessin parfait (limite photo).Cette recherche de perfectionnisme peut t’ empêcher de profiter du processus créatif.

La cinquième peur : celle du jugement.

Les débutants en aquarelle peuvent avoir peur du regard des autres lorsqu’ils peignent en extérieur, ce qui peut les empêcher de se concentrer sur leur propre travail.

Entre le matériel à sortir, la place à trouver, les techniques à apprendre et à appliquer…

Ok, je comprends que tu aies besoin d’avoir de la technique et pour cela, j’ai une formation qui est faite pour. Et tu auras accès à la technique. Maintenant, c’est quoi la limite de la ma formation technique et qui est résolu par mon accompagnement et dont tu ne te rends pas forcément compte ? C’est que tu ne seras pas forcément outillé pour peindre, rendre l’émotion et en même temps vivre sereinement le fait que des passants s’interessent à ce que tu fais, répondre à leurs questions, d’entendre le retour de ces personnes sur ce que tu es en train de faire et garder ta concentration.

Si tu as le moindre doute, clique ici afin que nous travaillons ensemble sur cette question et que tu puisses peindre en toute sérénité.

La sixième peur : celle des conditions météorologiques.

Tu peux avoir peur de la pluie, du vent ou de la chaleur, qui peuvent affecter ta peinture et ton expérience globale.

Pour illustrer mes propos, je vais te partager mon expérience (qui avec le recul me fait beaucoup rire) :

La première fois que je suis sortie peindre en extérieur, je suis partie avec une mini valise(style valise cabine pour les avions). Je voulais être sûre d’avoir tout le matériel(pinceaux, eau, papier, godets, sopalin).

Je m’étais trouvé un banc, je ne me sentais pas capable de peindre debout avec ma valisette ouverte par terre (ah la peur du jugement des autres faisait inconsciemment son chemin.).

Bien sûr, j’avais pris du temps pour le choisir bien isolé( surtout, je ne voulais pas que l’on me voit me lancer).

J’ai mis un temps fou à sortir mon matériel, sous le soleil mais pas grave, j’avais mes lunettes de soleil.

J’ai commencé à tracer mes premiers traits, la main tremblante. Je passais plus de temps à regarder si j’étais suffisamment isolé(trop peur que quelqu’un me vois)que de me concentrer sur mes coups de crayon.

Je gommais sur les quelques traits jusqu’au moment ou j’ai réalisé que personne ne me voyait et j’ai réussi à me concentrer. Mais j’avais chaud !! Tellement chaud que j’ai bu toute l’eau que j’avais emmenée.

Cependant, j’ai dessiné de manière plus rapide, plus détendue et plus efficace. J’etais contente de mettre lancée, d’avoir osé.

J’ai de nouveau mis un temps fou a sortir mon matériel d’aquarelle, le temps de choisir les couleurs, de faire mes mélanges, de choisir mes pinceaux, Mais toujours contente d’avoir osée et je me disais pas si compliqué que cela…

Mon ciel bleu comme l’azur prenait forme, je prenais de plus en plus…

Mais je ne m’étais pas rendu compte de l heure et je ne m’étais pas rendu compte que le banc sur lequel je m’etais installé etait situé en fait sur le chemin des promeneurs de l’après midi.

Il était 15 h et là, j’ai relevé la tête et j’ai vu une foule(il était 4 dans la réalité!) autour de moi!!!

Patatras, stress complet !!!

Non seulement, il s’intéressaient à ce que je faisais, mais ils me posaient des questions et me donner leur opinion.

Quoi dire, que répondre ? Et continuer à peindre en même temps…Surtout que le vent s’était lévée alors j’ai préféré arrêter de peindre et j’ai discuté avec les personnes(en fait je me suis justifié de mon arrêt en trouvant un prétexte) .

Je suis arrivée chez moi en me disant d’abord, plus Jamais je ne dessinerai ou peindrais en extérieur!!!

Comme je suis quelqu’un de têtu(e), je voulais recommencer mais je me suis dit que je devais dépasser mes peurs et j’ai pris un coach pour m’accompagner dans cette démarche.

Même si ces peurs sont normales, elles peuvent être surmontées avec un accompagnement, de la pratique et de la persévérance. Et la peinture en extérieur devient une expérience très gratifiante et très enrichissante d’un point de vue artistique et humain.

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